Permis de trek
Les permis de trekking sont délivrés partout dans le pays, excepté pour les régions à l’accès réglementé nécessitant des permis spéciaux. Cela concerne les régions suivantes : not given for translation
Le service de l’immigration dont les bureaux se trouvent dans le quartier de Maitighar, à Katmandou, délivre ces permis aux trekkeurs désirant se rendre dans ces régions.
Conseils aux trekkeurs
Quand faire un trek
On peut faire de la randonnée au Népal toute l’année, mais la meilleure période s’étend d’octobre à mai. La mousson, qui sévit de mi juin à fin septembre, est une saison chaude et humide où les nuages et la brume gênent considérablement les vues enchanteresses sur les montagnes. C’est néanmoins la meilleure époque pour les botanistes quand les hautes vallées et les prairies prennent vie sous l’éclosion des fleurs et de la végétation luxuriante. Les pluies de mousson ne se déversent pas à longueur de journée ; le randonneur préférant jouir du calme des montagnes peut y apprécier les chemins bien moins fréquentés. La partie supérieure du tour des Annapurnas, vers Marpha, Jomsom et Muktinath, se trouve être une région sous le vent qui peut s’avérer parfaite pour un trek à cette période de l’année. Note : ne jamais partir sans un répulsif pour insectes.
Mais l’automne reste la meilleure saison pour le trek. Le temps est excellent et plus on gagne en altitude, plus les vues sur les montagnes récompensent le trekkeur de son effort. En janvier et février, le temps est froid et généralement, il neige en altitude. Bien que les vues soient excellentes à cette période, certains chemins peuvent être ensevelis sous la neige.
Le printemps débute fin février et une randonnée à l’époque du renouveau est parfaite pour les amoureux de fleurs, d’oiseaux et des merveilles dont la nature a le secret. Une large variété de fleurs sauvages, et particulièrement les rhododendrons, embrasent les collines d’une féerie colorée.
Avril et mai sont les mois des expéditions, la meilleure période donc pour l’alpinisme. Il fait déjà chaud en basse altitude et des brumes occasionnelles peuvent gêner les vues panoramiques sur l’Himalaya. Quant à la haute altitude, les températures y sont agréables, douce la nuit aussi, et les vues imprenables.
L’aspect médical
Si le trekking au Népal n’est pas considéré comme dangereux pour la santé, le peu de soins médicaux disponibles sur les chemins demande d’être assuré de sa condition physique et de son état de santé avant le départ. En cas de blessure grave, ou de maladie sérieuse, le meilleur remède est l’évacuation sur Katmandou. Mais les secours en hélicoptères coûtent extrêmement cher et, ni le gouvernement du Népal, ni les ambassades, ni même les agences de trekking ne se chargeront de régler la facture. Il faut donc être titulaire d’une bonne assurance.
Le mal d’altitude, ou le mal aigu des montagnes (Acute Moutain Sickness en anglais), est à considérer avec une grande vigilance lors d’un trek au Népal. Les effets de l’altitude se ressentent dès 3 000 mètres d’altitude, plus particulièrement par ceux qui n’auront pas pris le soin de monter lentement. Les premiers symptômes sont : nausées, vomissements, perte d’appétit, insomnie ou mauvaise qualité de sommeil, mal de tête persistant, vertiges, étourdissements, troubles, perte de l’orientation, démarche mal assurée, faiblesse, fatigue, lassitude, jambes lourdes, légers gonflements des mains et du visage, perte de souffle et respiration irrégulière, diminution des urines. Ces symptômes sont à prendre très au sérieux, et en cas d’apparition de l’un d’entre eux, il faut immédiatement cesser la progression sous peine de problèmes plus graves encore pouvant mener jusqu’à la mort, parfois en quelques heures seulement ! Le seul remède à ce mal est de descendre immédiatement à une altitude inférieure. Ces directives doivent être appliquées sans tergiversations, car elles seules peuvent éviter une issue fatale. Respecter des paliers de 300 à 500 mètres par jour au-delà de 3 000 mètres pour favoriser l’acclimatation est l’unique moyen de tenir le mal aigu des montagnes à distance. L’Himalayan Rescue Association propose de la littérature donnant des informations détaillées sur le sujet. Ces fascicules sont généreusement distribués par le service central de l’immigration, ou par toutes les agences de trekking de Katmandou. Ces brochures diffusent des conseils quant à la liste de médicaments à emporter avec soi, et devraient être automatiquement incluses à la trousse à pharmacie de chaque trekkeur.